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En 2001, Vercingétorix sortait au cinéma, mais les critiques ne lui ont laissé aucune chance. Ce film ambitieux réalisé par Jacques Dorfmann n’a pas rencontré le succès attendu et a même marqué la fin de la carrière du cinéaste français. Malgré une idée prometteuse, l’exécution n’a malheureusement pas su convaincre. Retour sur cet échec mémorable.

La version française de Gladiator

Le réalisateur avait pour ambition de créer une version française de Gladiator, mais cet échec reste un souvenir douloureux. Près de vingt ans plus tard, il confie n’avoir jamais su « se forger une armure » pour affronter les critiques. Bien qu’il reconnaisse que les métiers publics exposent à la critique, il avoue que cela reste difficile à vivre. Il admet avoir commis des erreurs à plusieurs niveaux, notamment en matière de costumes, de perruques et de mise en scène. La production a également été compliquée à financer, surtout après que Guillaume Depardieu, initialement prévu pour le rôle principal, a dû abandonner le projet à la suite d’un accident de la route.

Pour limiter les coûts, le tournage du film historique a été déplacé en Bulgarie. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Le gouvernement bulgare, qui souhaitait cofinancer le projet, a vu sa demande refusée. Peu de temps après, l’équipe de production découvre que les camions régie ont disparu. La raison ? Les techniciens locaux n’avaient pas été payés.

L’adaptation de Vercingétorix au cinéma n’a pas eu le succès escompté

Crédit photo : The colossal statue of Vercingetorix, Alesia (7701010988) - Carole Raddato/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 2.0 Générique

Des obstacles personnels et professionnels

Le tournage a également été marqué par des retards constants. Le réalisateur, touché par le décès de son père peu avant le début du projet, s’est réfugié dans l’alcool. Pendant le tournage, Klaus Maria Brandauer, qui interprète César, refuse de sortir de sa caravane à cause d’un différend avec Dorfmann. Finalement, Vercingétorix restera le dernier film de Jacques Dorfmann, qui n’a plus jamais réalisé de long-métrage.

Le programme « Elizabeth, » réalisé par Shekhar Kapur, est un chef-d’œuvre cinématographique d’époque qui plonge les spectateurs dans l’Angleterre du XVIe siècle. Le film, sorti en 1998, met en lumière la vie tumultueuse de la reine Elizabeth I, jouée de manière magistrale par Cate Blanchett. Avec des décors somptueux, des costumes éblouissants et une trame captivante, le long-métrage offre une expérience visuelle inoubliable.

Le récit débute avec l’accession d’Elizabeth au trône d’Angleterre, une période marquée par les luttes de pouvoir et les intrigues politiques. Cate Blanchett incarne avec brio une jeune reine confrontée à des défis et des trahisons constants, dévoilant ainsi la complexité du personnage historique. La performance de l’actrice lui a valu une nomination aux Oscars, et elle a su capturer l’essence d’une souveraine à la fois forte et vulnérable.

Voyagez à travers le temps jusqu’à l’ère d’Élisabeth Ire

Le réalisateur Shekhar Kapur a réussi à créer une ambiance authentique de l’Angleterre élisabéthaine grâce à sa cinématographie époustouflante. Les costumes somptueux et les décors richement détaillés transportent les spectateurs à une époque révolue, tandis que la musique envoûtante de David Hirschfelder ajoute une touche de grâce et de grandeur à l’ensemble.

Au cœur du film, on découvre les intrigues de la cour et les relations complexes entre les personnages, y compris les tensions avec l’Espagne catholique et les complots pour renverser Elizabeth. Les acteurs tels que Geoffrey Rush, qui incarne Sir Francis Walsingham, apportent une profondeur et une intensité à leurs rôles, contribuant ainsi à rendre le programme encore plus mémorable.

Enfin, le film aborde également la question de la royauté, notamment les relations tendues entre Elizabeth et sa demi-sœur Marie Ire, ainsi que les machinations familiales qui ont secoué la couronne. 

Crédit photo : Ann Longmore-Etheridge sur Flickr/PDM 1.0 DEED Marque du Domaine Public 1.0 universel